La combinaison des termes «banque» et «islam» semble contradictoire. Tout d’abord, il est nécessaire de clarifier en quoi les banques islamiques constituent des intermédiaires financiers traditionnels au sens de la théorie bancaire, et quand elles remplissent leurs fonctions, quelles activités bancaires spécifiques elles font?
Selon les principes de la finance islamique, le financement participatif est un autre moyen de lever des fonds pour la production et la consommation. Le contrat n’est pas basé sur le système classique de prêt à taux d’intérêt, mais sur la participation de la banque à l’investissement et les risques qu’il génère, ou sur le mécanisme d’achat et de revente de biens et d’équipements.
Les banques islamiques ou participatives sont des banques soumises à la charia, qui interdit tout investissement lié à l’alcool, au tabac, aux armes, etc. Il a également interdit l’argent économisé, l’usure et les intérêts de spéculation.
Dans le cadre de cette démarche, les produits financiers suivants sont proposés:
- Moucharaka: Un contrat pour que la banque participe au projet à but lucratif.
- Moudaraba: Contrats entre les banques participatives et les entrepreneurs qui fournissent des services dans le cadre du projet. L’entrepreneur prendra toutes responsabilités concernant la gestion du projet, mais les bénéfices obtenus sont partagés entre les deux parties.
- Mourabaha: Un contrat dans lequel une banque achète des biens meubles ou immeubles pour les revendre à des clients avec un taux de profit préalablement convenu.