La fraude par chèque par les caissiers existe déjà et devient de plus en plus courante, en particulier sur le marché des voitures d’occasion personnelles. La vérification des chèques est donc devenu indispensable.
Un nombre croissant de plaintes sont déposées par des vendeurs qui ont été trompés par des acheteurs qui ont négocié avec des traites bancaires falsifiées. Dans ce cas, les procédures judiciaires sont difficiles à terminer. Si vous souhaitez vendre votre voiture, soyez prudent. Le chèque de banque n’est absolument pas sécurisé, le document est facile à falsifier et même les banquiers peuvent être trompés.
Tout d’abord, lorsque vous vérifiez le chèque de banque. Il faut, en premier lieu, l’inspecter. Cela signifie que si vous trouvez des effacements, des traces de changements sur le papier, des rayures, etc. Et, si vous pensez qu’il y a quelque chose de suspect, soyez très prudent tout en poursuivant l’examen.
Quant à la suite de l’inspection, elle se fait en 3 étapes:
- Vérification de la filigrane :
Quelle que soit la banque émettrice, tous les chèques de banque portent des filigranes de haute qualité comparables à ceux des billets de banque et des pièces d’identité. Afin d’éviter n’importe quelle contrefaçon, le dessin a été intégré au papier au lieu d’imprimer sur le papier. De plus, cette filigrane peut être vue à l’œil nu, si le chèque est mis devant la lumière.
- Vérification des mentions obligatoires :
Il est important de vérifier que toutes les informations devant figurer sur un chèque bancaire marocain sont en votre possession, du coup il faudra vérifier:
- nom de la banque émettrice
- lieu et date d’émission
- numéro de compte
- nom de l’acheteur
- montant en chiffres et en lettres
- ligne magnétique combinant des chiffres et des lettres et située en bas du chèque
- cadre « payable au Maroc » incluant le numéro de téléphone de la banque et l’adresse de la banque
- Authentification du chèque :
Après avoir terminé l’inspection du chèque, la dernière étape et la plus importante consiste à appeler directement la banque émettrice pour s’assurer qu’il n’est pas falsifié.