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Face à la crise : les banques, principale clé de relance

crise et banques

Actuellement, les effets de la crise sanitaire se manifestent principalement aux niveaux économique et social. A ce titre, le service bancaire intervient et joue un rôle essentiel en cas d’urgence, pour faire face aux crises.

À l’échelle mondiale, les conséquences socio-économiques de la crise sanitaire s’éteindront inévitablement à l’ensemble du secteur financier, en particulier au secteur bancaire. Cela s’est reflété dans la tendance à la compression des marges bénéficiaires et à la réduction de la qualité des risques.

Au Maroc, sous la tutelle d’Al Maghrib Bank, l’intégration des meilleurs standards internationaux et l’adoption de réglementations strictes ont permis au secteur bancaire de résister à la propagation des crises sociales et économiques internes et des chocs externes. En raison de l’adoption progressive de normes de prudence et de comptabilité, les institutions bancaires marocaines ont pu établir des fonds propres et des liquidités suffisants au cours des dix dernières années (2009-2019).

Cependant, cela dépend entièrement de la durée réelle de la crise actuelle. Plus la crise dure longtemps, plus l’impact négatif de la hausse des taux de défaut et des coûts de risque sur les fonds propres bancaires est grand. 

En effet, l’équité peut renforcer les capacités des banques et leur permettre de continuer à soutenir la consommation et l’investissement. La survenue simultanée de crises temporelles et spatiales a aggravé la situation et réduit la marge de manœuvre. 

De plus, même en cas de reprise, en raison des changements de comportement des clients et de la nécessaire intégration des accords de santé, on peut s’attendre à ce que le chiffre d’affaires de la plupart des industries diminue dans les prochaines années. Cette évolution nécessite inévitablement une nouvelle rationalité économique, l’intégration de nouveaux coûts et la tendance à la baisse de la rentabilité.

Par conséquent, si au départ, l’excès de capital permet dans un premier temps à la banque de résister aux chocs internes et externes, la crise sanitaire et la pérennité de ses multiples expansions doivent être soigneusement étudiées pour réussir.