Les banques islamiques sont de plus en plus répandues aujourd’hui. Cependant, l’industrie s’est développée rapidement au cours de la dernière décennie, avec une croissance de 10 à 12 %. De nombreuses banques internationales et locales se sont lancées dans le secteur financier conforme à la charia en créant des unités et des ailes islamiques dans leur système bancaire existant. Voici quelques-uns des principaux avantages des banques islamiques.
- Opérations courantes :
La création des banques participatives permet aujourd’hui aux gens d’adopter dès le départ toutes les fonctionnalités permises par la nouvelle génération de systèmes informatiques et d’intégrer les dernières innovations en matière de technologie numérique (Fin Tech) appliquées à la finance.
Les banques participatives sont principalement des institutions bancaires. Les clients trouveront tous les services proposés par les banques traditionnelles: prélèvement automatique, dépôt, retrait, virement, chéquier, carte bancaire…
- Financement :
Si le financement est assuré par une banque islamique, lorsqu’un client bien intentionné a des difficultés à rembourser, la banque n’a pas le droit de lui facturer des frais de retard, mais doit lui fournir des facilités de paiement.
- Epargne :
Les banques participatives mettent à la disposition de leurs clients des comptes d’épargne sous forme de dépôts d’investissement. Les clients de dépôt autorisent les banques à utiliser la technologie « Moudaraba » pour investir. Dans cette relation, les clients déposants ont l’identité d’investisseurs (Rab-al-maal), et leur épargne n’est pas payée avec un intérêt fixe, mais avec le profit d’un investissement bancaire.
- Garanties :
Les banques islamiques facturent généralement presque les mêmes frais que les banques traditionnelles. Mais au niveau des banques islamiques, ces garanties peuvent être réduites voire abandonnées, ce qui profite à la réputation du sponsor, à l’impact social du projet et à la qualité de la relation entre l’entrepreneur et la banque.
- L’absence de taux d’intérêt :
Les banques islamiques se basent sur le partage des bénéfices plutôt que les intérêts. Ce partage n’implique que le résultat de la déduction de toutes les dépenses (y compris le salaire de l’exploitant). De plus, la clé de répartition n’est pas imposée par la banque, mais déterminée par négociation entre les parties prenantes. Dans la finance islamique, les banques prennent autant de risques que les clients dans les projets. À moins que la perte ne soit causée par une erreur de gestion de l’entrepreneur (négligence, malveillance, etc.), les banques islamiques le feront.